Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire.
Toutes sortes de machines y suppléeront ; il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes ;
la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte,
de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulières ;